Traversing Boundaries in the New Brunswick Literatures (La version française suit)
Traversing Boundaries in the New Brunswick Literatures
(La version française suit)
From the early record of explorer Jacques Cartier's first voyage and contact with aboriginal peoples in northern New Brunswick in 1534, New Brunswick has been at the crossroads of Canadian writing. In 1824, Fredericton's Julia Catherine Beckwith Hart wrote the first novel published in Canada by a native-born Canadian. Two generations later, Charles G.D. Roberts pioneered the animal story in New Brunswick and Bliss Carman courted an early modernist readership with lyrics penned in the province. A generation after that, a young Northrop Frye spent his formative years at what is now Moncton's Aberdeen Cultural Centre, then his old high school, a short distance from the imaginative territory that would be claimed by Antonine Maillet, who would become the first non-European winner of France's prestigious Prix Goncourt. Today, The Fiddlehead is Canada's longest-living literary magazine, and New Brunswick writers David Adams Richards, Serge Patrice Thibodeau, Herménégilde Chiasson and France Daigle enjoy international audiences. The New Brunswick literary heritage has been rich indeed.
This Call for Papers is directed at engaging that rich literary heritage in order to showcase the New Brunswick literatures. Paper proposals in French or English are invited that treat any aspect of the New Brunswick literatures, whether authors, themes, criticism, movements, or language. Papers are especially invited that provide an overview of the province's bi-cultural heritage while also dispelling some of the persistent myths of insularity and pastoral démodé that continue to be affixed to the province's literatures. That Congress is in New Brunswick this year provides the perfect opportunity to carry out this examination of the imaginative and linguistic diversity of New Brunswick literature.
Please send 300-word proposals, a brief 50-word abstract, and a biographical note to panel organizer Tony Tremblay (tremblay@stu.ca), and to ACQL vice-presidents Sara Jamieson (sara_jamieson@carleton.ca) and Lucie Hotte (lhotte@uottawa.ca) by 15 January 2011.
La traversée des frontières dans les littératures néo-brunswickoises
Depuis la relation du premier voyage de Jacques Cartier et de sa description des contacts avec les peuples autochtones du nord du Nouveau-Brunswick en 1534, le Nouveau-Brunswick s'est trouvé au carrefour des écrits canadiens. En 1824, l'écrivaine de Fredericton, Julia Catherine Beckwith Hart, écrivait le premier roman publié au Canada par un écrivain natif d'ici. Deux générations plus tard, Charles G.D. Roberts a inauguré la tradition des récits animaliers au Nouveau-Brunswick alors que Bliss Carman courtisait les lecteurs friands de la nouvelle écriture moderniste avec ses poèmes écrits dans la province. Dans la génération suivante, se démarque le jeune Northrop Frye qui a passé sa jeunesse à étudier à ce qui est à présent le Centre culturel Aberdeen à Moncton et qui était alors son école secondaire, à quelques kilomètres à peine du territoire qui servira de cadre à de nombreux romans et pièces de théâtre de la renommée Antonine Maillet, la première écrivaine non-européenne à gagner le prestigieux Prix Goncourt. Aujourd'hui, The Fiddlehead est le plus ancien magazine littéraire canadien toujours publié et les écrivains néo-brunswickois David Adams Richards, Serge Patrice Thibodeau, Herménégilde Chiasson et France Daigle sont appréciés d'un lectorat grandissant tant au Canada qu'à l'étranger. L'héritage littéraire néo-brunswickois est effectivement des plus riches.
Cet atelier vise à étudier cet héritage littéraire afin de mettre en valeur les littératures néo-brunswickoises. Nous sollicitions donc des propositions de communications, en français et anglais, qui traitent de toute question liée à ces littératures : les auteurs, les thèmes, la réception critique, les mouvements littéraires ou la langue. Nous encourageons particulièrement les chercheurs qui s'intéressent aux mythes de l'insularité et du pastoral démodé qui continuent à être rattachés à l'imaginaire néo-brunswickois à proposer des communications sur ces questions. La tenue du Congrès au Nouveau-Brunswick offre l'occasion rêvée de mener à bien cette investigation de l'imaginaire et de la diversité linguistique des littératures anglo-néo-brunswickoise et acadienne.
Veuillez faire parvenir votre proposition de communication (maximum 300 mots) ainsi qu'une courte notice biographique et un résumé de 50 mots en un document Word ou RTF, aux deux vice-présidentes de l'ALCQ Sara Jamieson (sara_jamieson@carleton.ca) et Lucie Hotte (lhotte@uottawa.ca) ainsi qu'à l'organisateur de l'atelier Tony Tremblay (tremblay@stu.ca) au plus tard le 15 janvier 2011.